Votre ATTESTATION D'ACCUEIL

Résidents étrangers

Une personne étrangère, qui souhaite venir en France pour une visite privée ou familiale inférieure à 3 mois, doit présenter un justificatif d'hébergement. Ce document appelé attestation d'accueil est établi par la personne qui l'accueillera à son domicile lors du séjour en France. La demande est faite en mairie. L'attestation est délivrée si l'hébergeant remplit certaines conditions.

Comment faire ?

La démarche se fait directement en mairie. Pour retrouvez la liste des pièces à fournir et prendre rendez-vous, vous pouvez accéder au portail O.Net Citoyen ou contacter directement le Service à la population

Contactez le service à la population

Agression sexuelle commise sur une personne majeure

L’agression sexuelle sur est une atteinte sexuelle sans pénétration commise sur une personne sans son consentement. Il s’agit d’un délit puni par la loi. Toute personne victime d’agression sexuelle en France peut alerter les services de secours et porter plainte à la police ou à la gendarmerie.

Attention

Cette page présente la situation de l’agression sexuelle sur une personne majeure.

Si l’agression sexuelle est commise sur une victime de moins de 18 ans, les règles applicables sont différentes.

    L’agression sexuelle est une atteinte sexuelle commise sur une personne avec violence, contrainte, menace ou surprise, c’est-à-dire sans son consentement.

    L’atteinte sexuelle est un contact physique de nature sexuelle entre la victime et l’auteur des faits.

    La contrainte peut être physique ou morale.

    Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des actes de violence pour qualifier un acte d’agression sexuelle. Il suffit que la victime n’ait pas donné son consentement, ou qu’elle n’ait pas été en état de donner une réponse claire.

    À savoir

    Le fait d’imposer un acte sexuel à une personne constitue une agression sexuelle même si les personnes sont en couples. Il peut donc avoir agression sexuelle entre époux, concubins ou partenaires de  Pacs .

    Il y a notamment agression sexuelle dans les situations suivantes  :

    • Attouchements commis sur une personne qui est rouée de coups par son agresseur (agression sexuelle avec violence)

    • Attouchements imposés à une personne qui est retenue de force dans un lieu fermé, mais sans être frappée (agression sexuelle avec contrainte physique)

    • Attouchements imposés à un travailleur par son supérieur hiérarchique, notamment à la suite d’un harcèlement sexuel (agression sexuelle avec contrainte morale)

    • Attouchements imposés à une personne par un agresseur armé (agression sexuelle avec menace)

    • Attouchements commis sur une personne qui dort, ou qui est sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, ou qui est vulnérable en raison de son état de santé (agression sexuelle avec surprise)

    À savoir

    dès qu’il y a eu une pénétration, on ne parle pas d’agression sexuelle, mais de viol.

    Si une personne a essayé d’agresser une victime mais n’y est pas parvenu à cause d’un élément indépendant de sa volonté (par exemple, la victime s’est défendue ou un tiers est intervenu), on parle de tentative d’agression sexuelle.

    La tentative d’agression sexuelle est punie des mêmes peines que l’agression sexuelle.

    Alerter la police et la gendarmerie par téléphone

    En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l’incapacité de parler.

    En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17.

    Vous pouvez également contacter le 112.

    Où s’adresser ?

    Police secours – 17 (par téléphone)

    Par téléphone

    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

    Où s’adresser ?

    Numéro d’urgence européen – 112

    112

    Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

    24h/24h et 7j/7

    Appel gratuit

      Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

      Où s’adresser ?

      Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

      Par SMS au 114

      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

      Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

      Contact possible via :

      Visiophonie : Je communique en langue des signes

      Tchat : Je communique par écrit

      Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

        Alerter la police et la gendarmerie par messagerie instantanée

        Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

      • Signaler un viol ou une agression sexuelle
      • Alerter les agents de sécurité des transports en commun

        Si vous êtes victime ou témoin d’une agression dans les transports en commun, vous pouvez contacter un agent 24h/24, par téléphone au 3117 ou envoyez un SMS au 31177.

        Vous pouvez également télécharger l’application 3117.

        Ainsi, la victime est localisée plus rapidement et le déclenchement de l’intervention des agents est facilitée.

        Forme de la plainte 

        Si vous souhaitez que l’auteur de l’agression sexuelle que vous avez subie soit poursuivi en justice, vous pouvez déposer plainte.

        Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

        Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

        Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

        • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

        Délai pour déposer plainte 

        Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

        Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour agression sexuelle ne sera plus recevable. C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

        Plusieurs structures peuvent vous apporter du soutien en tant que victime d’une infraction de nature sexuelle.

        Le site  Parcours-Victimes  vous guide à chaque étape.

        Où s’adresser ?

        Violences Femmes Info – 3919

        Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

        Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

        Ne traite pas les situations d’urgence (ce n’est pas un service de police ou de gendarmerie).

        Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

        Par téléphone

        39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

        Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

        Appel anonyme

        Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

        Où s’adresser ?

        116 006 – Numéro d’aide aux victimes

        Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

        Par téléphone

        116 006

        Appel gratuit

        Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

        Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

        Par courriel

        victimes@france-victimes.fr

        Ouverture d’une enquête

        Si le procureur de la République est informé des faits d’agression sexuelle, il peut décider d’ouvrir une enquête et de poursuivre l’auteur de l’infraction.

        Le procureur de la République peut prendre cette décision même si vous n’avez pas déposé plainte.

        Recueil des éléments de preuve

        Différentes sortes de preuve

        En dehors des traces ADN et des éventuelles blessures, toutes les autres preuves que vous avez vous-même recueillies peuvent être examinées par la justice.

        Il peut s’agir de témoignages, captures de sms, mails, enregistrements de conversations même à l’insu de l’auteur, vêtements.

        Preuves médicales

        Il est important de préserver tous les indices (empreinte, traces ADN…) qui pourraient servir à identifier l’auteur des faits et obtenir sa condamnation en justice.

        Il faut conserver les vêtements portés au moment de l’agression et éviter de vous laver.

        À la demande des policiers ou gendarmes, vous pouvez être examiné (e) par un médecin. Le médecin examine les éventuelles blessures et recherche des traces ADN. Il peut également rechercher toute trace de drogue qui vous aurait été délivrée par l’auteur de l’agression sexuelle (de type GHB ou drogue du violeur ). Le médecin doit vous délivrer un certificat médical qui indique si vous avez des lésions ou non.

        Un test de dépistage du Sida et, si nécessaire, un test de grossesse pourront être réalisés.

        Droit à un avocat

        Si vous êtes victime d’agression sexuelle, vous avez le droit d’être assisté par un avocat à toutes les phases de la procédure judiciaire.

        Votre avocat peut être présent à toutes les confrontations entre vous et la personne suspectée d’avoir commis l’agression sexuelle, et à toutes vos auditions par les services de police ou par le juge.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        À noter

        vous pouvez bénéficier d’une aide financière pour payer vos frais d’avocat, grâce à l’aide juridictionnelle, si vous remplissez les conditions de ressources.

        Vous pouvez obtenir des conseils pour la préparation de votre dossier et sur l’aide juridictionnelle auprès de la maison de justice et du droit.

        Où s’adresser ?

         Maison de justice et du droit 

        Si le juge d’instruction estime qu’il existe assez d’éléments pour considérer qu’il y a eu agression sexuelle, l’affaire sera renvoyée devant le tribunal correctionnel.

        Audience publique

        En principe, les procès qui se déroulent devant le tribunal correctionnel sont publics, c’est-à-dire que n’importe qui peut assister aux audiences.

        Mais même si le procès est public, il est interdit de diffuser votre image et des renseignements sur votre identité, sans votre accord écrit.

        Le non-respect de cette règle est punissable par une amende de 15 000 € .

        Huis clos possible à la demande de la victime

        Si vous souhaitez que le procès ne soit pas public, alors il est possible de demander qu’il n’y ait dans la salle que les personnes directement impliquées dans l’affaire (victimes, accusés, témoins…).

        Cela s’appelle le huis clos.

        Le tribunal peut accepter votre demande et ordonner le huis clos, mais il n’est pas obligé de le faire.

        Peine de base

        L’auteur d’une agression sexuelle risque une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

        Cette peine peut être alourdie lorsque l’agression sexuelle a été commise avec des circonstances aggravantes.

        Peines en cas de circonstances aggravantes

        En cas de circonstances aggravantes, la peine peut être portée à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

        Tel est le cas par exemple dans les situations suivantes :

        • Agression ayant entraîné une blessure ou une lésion ou une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours

        • Agression commise par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions (policier, juge, etc.)

        • Agression commise par plusieurs personnes agissant en tant qu’auteur ou de complice

        • Agression commise avec usage ou menace d’une arme

        • Agression commise sur une personne qui se prostitue, y compris de façon occasionnelle, dans l’exercice de cette activité

        • Agression commise en présence d’enfants mineurs

        • Agression commise par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime (employeur, enseignant…)

        • Agression commise par une personne qui a été mise en contact avec la victime par internet

        • Agression commise par l’époux, le concubin ou le partenaire de Pacs de la victime

        • Agression commise par une personne qui était sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants

        • Agression commise par une personne qui a drogué la victime

        • Agression commise à raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle (réelle ou supposée) de la victime

        • Agression commise sur une personne particulièrement vulnérable, et dont la situation est apparente ou connue de l’auteur (âge, maladie, infirmité, déficience physique ou psychique, état de grossesse et précarité sociale ou économique)

        Peines complémentaires

        Le juge peut décider de condamner l’auteur des faits à une ou plusieurs des peines complémentaires suivantes :

        • Injonction de soins dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire

        • Interdiction de séjour dans certains lieux (par exemple, le domicile de la victime) pour 10 ans maximum

        • Interdiction de travailler avec des mineurs soit à titre définitif soit pour 10 ans maximum

        Casier judiciaire

        La condamnation pour agression sexuelle est inscrite au casier judiciaire de la personne reconnue coupable, sauf si la justice en décide autrement.

        Dans tous les cas, le nom de la personne condamnée pour agression sexuelle sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

        Pour demander une indemnisation à la suite d’une agression sexuelle, vous avez trois possibilités :

      Agression sexuelle commise sur une personne majeure

      L’agression sexuelle sur est une atteinte sexuelle sans pénétration commise sur une personne sans son consentement. Il s’agit d’un délit puni par la loi. Toute personne victime d’agression sexuelle en France peut alerter les services de secours et porter plainte à la police ou à la gendarmerie.

      Attention

      Cette page présente la situation de l’agression sexuelle sur une personne majeure.

      Si l’agression sexuelle est commise sur une victime de moins de 18 ans, les règles applicables sont différentes.

        L’agression sexuelle est une atteinte sexuelle commise sur une personne avec violence, contrainte, menace ou surprise, c’est-à-dire sans son consentement.

        L’atteinte sexuelle est un contact physique de nature sexuelle entre la victime et l’auteur des faits.

        La contrainte peut être physique ou morale.

        Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des actes de violence pour qualifier un acte d’agression sexuelle. Il suffit que la victime n’ait pas donné son consentement, ou qu’elle n’ait pas été en état de donner une réponse claire.

        À savoir

        Le fait d’imposer un acte sexuel à une personne constitue une agression sexuelle même si les personnes sont en couples. Il peut donc avoir agression sexuelle entre époux, concubins ou partenaires de  Pacs .

        Il y a notamment agression sexuelle dans les situations suivantes  :

        • Attouchements commis sur une personne qui est rouée de coups par son agresseur (agression sexuelle avec violence)

        • Attouchements imposés à une personne qui est retenue de force dans un lieu fermé, mais sans être frappée (agression sexuelle avec contrainte physique)

        • Attouchements imposés à un travailleur par son supérieur hiérarchique, notamment à la suite d’un harcèlement sexuel (agression sexuelle avec contrainte morale)

        • Attouchements imposés à une personne par un agresseur armé (agression sexuelle avec menace)

        • Attouchements commis sur une personne qui dort, ou qui est sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, ou qui est vulnérable en raison de son état de santé (agression sexuelle avec surprise)

        À savoir

        dès qu’il y a eu une pénétration, on ne parle pas d’agression sexuelle, mais de viol.

        Si une personne a essayé d’agresser une victime mais n’y est pas parvenu à cause d’un élément indépendant de sa volonté (par exemple, la victime s’est défendue ou un tiers est intervenu), on parle de tentative d’agression sexuelle.

        La tentative d’agression sexuelle est punie des mêmes peines que l’agression sexuelle.

        Alerter la police et la gendarmerie par téléphone

        En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l’incapacité de parler.

        En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17.

        Vous pouvez également contacter le 112.

        Où s’adresser ?

        Police secours – 17 (par téléphone)

        Par téléphone

        Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

        Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

        Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

        Où s’adresser ?

        Numéro d’urgence européen – 112

        112

        Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

        24h/24h et 7j/7

        Appel gratuit

          Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

          Où s’adresser ?

          Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

          Par SMS au 114

          Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

          Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

          Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

          Contact possible via :

          Visiophonie : Je communique en langue des signes

          Tchat : Je communique par écrit

          Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

            Alerter la police et la gendarmerie par messagerie instantanée

            Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

          • Signaler un viol ou une agression sexuelle
          • Alerter les agents de sécurité des transports en commun

            Si vous êtes victime ou témoin d’une agression dans les transports en commun, vous pouvez contacter un agent 24h/24, par téléphone au 3117 ou envoyez un SMS au 31177.

            Vous pouvez également télécharger l’application 3117.

            Ainsi, la victime est localisée plus rapidement et le déclenchement de l’intervention des agents est facilitée.

            Forme de la plainte 

            Si vous souhaitez que l’auteur de l’agression sexuelle que vous avez subie soit poursuivi en justice, vous pouvez déposer plainte.

            Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

            Où s’adresser ?

             Commissariat 

            Où s’adresser ?

             Gendarmerie 

            La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

            Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

            Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

            Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

            • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

            • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

            • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

            • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

            • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

            • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

            • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

            Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

            Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

            Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

            Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

            La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

            Délai pour déposer plainte 

            Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

            Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour agression sexuelle ne sera plus recevable. C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

            Plusieurs structures peuvent vous apporter du soutien en tant que victime d’une infraction de nature sexuelle.

            Le site  Parcours-Victimes  vous guide à chaque étape.

            Où s’adresser ?

            Violences Femmes Info – 3919

            Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

            Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

            Ne traite pas les situations d’urgence (ce n’est pas un service de police ou de gendarmerie).

            Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

            Par téléphone

            39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

            Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

            Appel anonyme

            Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

            Où s’adresser ?

            116 006 – Numéro d’aide aux victimes

            Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

            Par téléphone

            116 006

            Appel gratuit

            Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

            Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

            Par courriel

            victimes@france-victimes.fr

            Ouverture d’une enquête

            Si le procureur de la République est informé des faits d’agression sexuelle, il peut décider d’ouvrir une enquête et de poursuivre l’auteur de l’infraction.

            Le procureur de la République peut prendre cette décision même si vous n’avez pas déposé plainte.

            Recueil des éléments de preuve

            Différentes sortes de preuve

            En dehors des traces ADN et des éventuelles blessures, toutes les autres preuves que vous avez vous-même recueillies peuvent être examinées par la justice.

            Il peut s’agir de témoignages, captures de sms, mails, enregistrements de conversations même à l’insu de l’auteur, vêtements.

            Preuves médicales

            Il est important de préserver tous les indices (empreinte, traces ADN…) qui pourraient servir à identifier l’auteur des faits et obtenir sa condamnation en justice.

            Il faut conserver les vêtements portés au moment de l’agression et éviter de vous laver.

            À la demande des policiers ou gendarmes, vous pouvez être examiné (e) par un médecin. Le médecin examine les éventuelles blessures et recherche des traces ADN. Il peut également rechercher toute trace de drogue qui vous aurait été délivrée par l’auteur de l’agression sexuelle (de type GHB ou drogue du violeur ). Le médecin doit vous délivrer un certificat médical qui indique si vous avez des lésions ou non.

            Un test de dépistage du Sida et, si nécessaire, un test de grossesse pourront être réalisés.

            Droit à un avocat

            Si vous êtes victime d’agression sexuelle, vous avez le droit d’être assisté par un avocat à toutes les phases de la procédure judiciaire.

            Votre avocat peut être présent à toutes les confrontations entre vous et la personne suspectée d’avoir commis l’agression sexuelle, et à toutes vos auditions par les services de police ou par le juge.

            Où s’adresser ?

             Avocat 

            À noter

            vous pouvez bénéficier d’une aide financière pour payer vos frais d’avocat, grâce à l’aide juridictionnelle, si vous remplissez les conditions de ressources.

            Vous pouvez obtenir des conseils pour la préparation de votre dossier et sur l’aide juridictionnelle auprès de la maison de justice et du droit.

            Où s’adresser ?

             Maison de justice et du droit 

            Si le juge d’instruction estime qu’il existe assez d’éléments pour considérer qu’il y a eu agression sexuelle, l’affaire sera renvoyée devant le tribunal correctionnel.

            Audience publique

            En principe, les procès qui se déroulent devant le tribunal correctionnel sont publics, c’est-à-dire que n’importe qui peut assister aux audiences.

            Mais même si le procès est public, il est interdit de diffuser votre image et des renseignements sur votre identité, sans votre accord écrit.

            Le non-respect de cette règle est punissable par une amende de 15 000 € .

            Huis clos possible à la demande de la victime

            Si vous souhaitez que le procès ne soit pas public, alors il est possible de demander qu’il n’y ait dans la salle que les personnes directement impliquées dans l’affaire (victimes, accusés, témoins…).

            Cela s’appelle le huis clos.

            Le tribunal peut accepter votre demande et ordonner le huis clos, mais il n’est pas obligé de le faire.

            Peine de base

            L’auteur d’une agression sexuelle risque une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

            Cette peine peut être alourdie lorsque l’agression sexuelle a été commise avec des circonstances aggravantes.

            Peines en cas de circonstances aggravantes

            En cas de circonstances aggravantes, la peine peut être portée à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

            Tel est le cas par exemple dans les situations suivantes :

            • Agression ayant entraîné une blessure ou une lésion ou une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours

            • Agression commise par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions (policier, juge, etc.)

            • Agression commise par plusieurs personnes agissant en tant qu’auteur ou de complice

            • Agression commise avec usage ou menace d’une arme

            • Agression commise sur une personne qui se prostitue, y compris de façon occasionnelle, dans l’exercice de cette activité

            • Agression commise en présence d’enfants mineurs

            • Agression commise par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime (employeur, enseignant…)

            • Agression commise par une personne qui a été mise en contact avec la victime par internet

            • Agression commise par l’époux, le concubin ou le partenaire de Pacs de la victime

            • Agression commise par une personne qui était sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants

            • Agression commise par une personne qui a drogué la victime

            • Agression commise à raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle (réelle ou supposée) de la victime

            • Agression commise sur une personne particulièrement vulnérable, et dont la situation est apparente ou connue de l’auteur (âge, maladie, infirmité, déficience physique ou psychique, état de grossesse et précarité sociale ou économique)

            Peines complémentaires

            Le juge peut décider de condamner l’auteur des faits à une ou plusieurs des peines complémentaires suivantes :

            • Injonction de soins dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire

            • Interdiction de séjour dans certains lieux (par exemple, le domicile de la victime) pour 10 ans maximum

            • Interdiction de travailler avec des mineurs soit à titre définitif soit pour 10 ans maximum

            Casier judiciaire

            La condamnation pour agression sexuelle est inscrite au casier judiciaire de la personne reconnue coupable, sauf si la justice en décide autrement.

            Dans tous les cas, le nom de la personne condamnée pour agression sexuelle sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

            Pour demander une indemnisation à la suite d’une agression sexuelle, vous avez trois possibilités :