Votre ATTESTATION D'ACCUEIL

Résidents étrangers

Une personne étrangère, qui souhaite venir en France pour une visite privée ou familiale inférieure à 3 mois, doit présenter un justificatif d'hébergement. Ce document appelé attestation d'accueil est établi par la personne qui l'accueillera à son domicile lors du séjour en France. La demande est faite en mairie. L'attestation est délivrée si l'hébergeant remplit certaines conditions.

Comment faire ?

La démarche se fait directement en mairie. Pour retrouvez la liste des pièces à fournir et prendre rendez-vous, vous pouvez accéder au portail O.Net Citoyen ou contacter directement le Service à la population

Contactez le service à la population

Viol commis sur une personne majeure

Le viol est une atteinte sexuelle avec pénétration commise sans le consentement de la victime. Il s’agit d’un crime puni par loi. Toute personne victime de viol en France peut alerter les services de secours et porter plainte à la police ou à la gendarmerie.

Attention

Cette page présente la situation de l’agression sexuelle sur une personne majeure.

Si le viol est commis sur une victime de moins de 18 ans, les règles applicables sont différentes.

    Il y a viol lorsqu’un acte de pénétration sexuelle ou un acte bucco-génital est commis sur une personne, avec violence, contrainte, menace ou surprise, c’est-à-dire sans son consentement.

    La pénétration sexuelle peut être une pénétration vaginale, anale ou bucco-génitale, effectuée par le sexe, les doigts, une autre partie du corps ou un objet.

    La contrainte peut être physique ou morale.

    Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des actes de violence pour qualifier un acte de pénétration sexuelle de viol.

    Il suffit que la victime n’ait pas donné son consentement, ou qu’elle n’ait pas été en état de donner une réponse claire.

    À savoir

    Le fait d’imposer un acte sexuel avec pénétration à une personne constitue un viol, même si les personnes sont en couple. Il peut donc y avoir viol entre époux, concubins ou partenaires de PACS.

    Il y a viol dans les situations suivantes  :

    • Acte de pénétration sexuelle imposé à une personne qui est rouée de coups par son agresseur (viol avec violence)

    • Acte de pénétration sexuelle imposé à une personne qui est retenue de force dans un lieu fermé, mais sans être frappée (viol avec contrainte physique)

    • Acte de pénétration sexuelle imposé à un travailleur par son supérieur hiérarchique, notamment à la suite d’un harcèlement sexuel (viol avec contrainte morale)

    • Acte de pénétration sexuelle imposé à une personne par un agresseur armé (viol avec menace)

    • Acte de pénétration sexuelle commis sur une personne qui dort, ou qui est sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, ou qui est vulnérable en raison de son état de santé (viol avec surprise)

    À savoir

    s’il n’y a pas eu pénétration, on ne parle pas de viol mais d’agression sexuelle.

    Si une personne a essayé de violer une victime mais n’y est pas parvenu, à cause d’un élément indépendant de sa volonté (par exemple, la victime s’est défendue ou qu’un tiers est intervenu), il y a tentative de viol.

    La tentative de viol est punie des mêmes peines que le viol.

    Alerter la police et la gendarmerie par téléphone

    En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l’incapacité de parler.

    En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17.

    Vous pouvez également contacter le 112.

    Où s’adresser ?

    Police secours – 17 (par téléphone)

    Par téléphone

    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

    Où s’adresser ?

    Numéro d’urgence européen – 112

    112

    Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

    24h/24h et 7j/7

    Appel gratuit

      Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

      Où s’adresser ?

      Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

      Par SMS au 114

      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

      Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

      Contact possible via :

      Visiophonie : Je communique en langue des signes

      Tchat : Je communique par écrit

      Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

        Il faut se rendre au poste de police ou à la gendarmerie le plus rapidement possible après l’agression pour permettre aux enquêteurs d’effectuer toutes constatations utiles.

        Alerter la police et la gendarmerie par messagerie instantanée

        Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

      • Signaler un viol ou une agression sexuelle
      • Alerter les agents de sécurité des transports en commun

        Si vous êtes victime ou témoin d’une agression dans les transports en commun, vous pouvez contacter un agent 24h/24, par téléphone au 3117 ou envoyez un SMS au 31177.

        Vous pouvez également télécharger l’application 3117.

        Ainsi, la victime est localisée plus rapidement et le déclenchement de l’intervention des agents est facilitée.

        Vous devez porter plainte pour demander à la justice de rechercher l’auteur du viol et de le condamner.

        Forme de la plainte

        Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

        Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

        Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

        • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

        Délai pour déposer plainte

        Vous avez 20 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

        Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

        C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

        Plusieurs structures peuvent vous apporter du soutien en tant que victime d’une infraction de nature sexuelle.

        Le site  Parcours-Victimes  vous guide à chaque étape.

        Où s’adresser ?

        Violences Femmes Info – 3919

        Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

        Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

        Ne traite pas les situations d’urgence (ce n’est pas un service de police ou de gendarmerie).

        Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

        Par téléphone

        39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

        Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

        Appel anonyme

        Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

        Où s’adresser ?

        116 006 – Numéro d’aide aux victimes

        Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

        Par téléphone

        116 006

        Appel gratuit

        Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

        Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

        Par courriel

        victimes@france-victimes.fr

        Où s’adresser ?

         Bureau d’aide aux victimes 

        Vous pouvez aussi faire appel à un avocat si vous souhaitez faire une action en justice.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        Désignation du juge d’instruction

        Le viol est un crime et un juge d’instruction doit être obligatoirement désigné pour mener l’enquête.

        Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République lorsque vous déposez une plainte simple.

        Lorsque vous déposez une plainte avec constitution de partie civile, le juge d’instruction chargé du dossier est désigné par le doyen des juges d’instruction.

        Recueil des éléments de preuve

        Différentes sortes de preuve 

        En dehors des traces ADN et des éventuelles blessures, toutes les autres preuves que vous avez vous-même recueillies peuvent être examinées par la justice.

        Il peut s’agir de témoignages, captures de sms, mails, enregistrements de conversations même à l’insu de l’auteur, vêtements.

        Preuves médicales

        Il est important de préserver tous les indices (empreinte, traces ADN…) qui pourraient servir à identifier l’auteur des faits et à le faire condamner en justice.

        Il faut conserver les vêtements portés au moment de l’agression et éviter de vous laver.

        À la demande des policiers ou gendarmes, vous pouvez être examinée par un médecin. Il examine les éventuelles blessures et recherche des traces ADN. Le médecin peut également rechercher toute trace de drogue qui vous aurait été délivrée par l’auteur du viol (de type GHB ou drogue du violeur ). Le médecin doit vous délivrer un certificat médical indiquant si vous avez ou non des lésions.

        Un test de dépistage du Sida et, si nécessaire, un test de grossesse pourront être réalisés.

        Droit à un avocat

        Si vous êtes victime de viol, vous avez le droit d’être assisté par un avocat à toutes les phases de la procédure judiciaire.

        Votre avocat peut être présent à toutes les confrontations entre vous et la personne suspectée d’avoir commis le viol, et à toutes vos auditions par les services de police ou par le juge.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        À noter

        vous pouvez bénéficier d’une aide financière pour payer vos frais d’avocat, grâce à l’aide juridictionnelle, si vous remplissez les conditions de ressources.

        Vous pouvez obtenir des conseils pour la préparation de votre dossier et sur l’aide juridictionnelle auprès de la maison de justice et du droit.

        Où s’adresser ?

         Maison de justice et du droit 

        Si le juge d’instruction estime qu’il existe assez d’éléments pour considérer qu’il y a eu viol, l’affaire sera renvoyée devant une Cour d’assises ou devant une Cour criminelle. Cette décision ne dépend pas des parties au procès.

        Audience publique

        En principe, les procès qui se déroulent devant la cour d’assises et devant la cour criminelle sont publics, c’est-à-dire que n’importe qui peut assister aux audiences.

        Mais même si le procès est public, il est interdit de diffuser vos images ou des renseignements sur votre identité, sans votre accord écrit.

        Le non-respect de cette règle est punissable d’une amende de 15 000 € .

        Huis clos à la demande de la victime

        Si vous souhaitez que le procès ne soit pas public, alors il est possible de demander qu’il n’y ait dans la salle que les personnes directement impliquées dans l’affaire (victimes, accusés, témoins…).

        Cela s’appelle le huis clos.

        Le tribunal peut accepter votre demande et ordonner le huis clos, mais il n’est pas obligé de le faire.

        Peine de base

        L’auteur d’un viol encourt une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle.

        Cette peine peut être alourdie lorsque le viol a été commis avec des circonstances aggravantes.

        Peines en cas de circonstances aggravantes

        La peine maximale est de 20 ans de réclusion criminelle dans les cas suivants :

        • L’auteur du viol est un ascendant, une personne ayant autorité sur la victime (enseignant, employeur…) ou une personne abusant de l’autorité que lui confie ses fonctions (policier…)

        • L’auteur du viol vit en couple avec la victime

        • L’auteur du viol a drogué la victime

        • L’auteur du viol était sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants

        • L’auteur du viol est entré en contact avec la victime par internet

        • La victime était particulièrement vulnérable (personne infirme, malade, enceinte, démunie)

        • Le viol a été commis sur une personne qui se prostitue, y compris de façon occasionnelle, dans l’exercice de cette activité

        • Le viol a été commis en présence d’enfants mineurs

        • Le viol a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente

        • Le viol a été commis à raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle (réelle ou supposée) de la victime

        • Le viol a été commis avec l’usage ou la menace d’une arme

        • Le viol a été commis par plusieurs personnes agissant comme auteurs ou complices

        Le viol est puni de 30 ans de réclusion criminelle s’il a entraîné la mort de la victime.

        Le viol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité s’il a été précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d’actes de barbarie.

        Peines complémentaires

        Le juge peut également condamner l’auteur à une ou plusieurs des peines complémentaires suivantes :

        • Injonction de soins dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire

        • Interdiction de séjour dans certains lieux (par exemple, le domicile de la victime) pour 10 ans maximum

        • Interdiction d’exercer une fonction publique

        Peines applicables en cas d’absence de discernement

        L’auteur d’un viol, qui est déclaré pénalement irresponsable en raison d’un trouble temporaire provoqué par une consommation excessive de substances psychoactives, peut être condamné pour cette consommation.

        La peine applicable est de 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

          Si le viol a été commis avec des actes de torture ou de barbarie, ou s’il a entraîné la mort de la victime, la peine applicable est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

            La peine varie selon que le viol a été commis avec des actes de torture ou de barbarie, ou s’il a entraîné la mort de la victime.

            Lorsque l’auteur du viol a déjà été déclaré pénalement irresponsable pour un meurtre, en raison d’un état provoqué par la même consommation volontaire de substances psychoactives, la peine applicable est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

              Si la personne, qui a déjà été déclarée pénalement irresponsable pour un meurtre, a commis le viol avec des actes de torture ou de barbarie, ou si le viol a entraîné la mort de la victime, la peine est alors portée à 15 ans de réclusion criminelle et 150 000 € d’amende.

                  Casier judiciaire

                  La condamnation pour viol est inscrite au casier judiciaire de la personne reconnue coupable, et son nom est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

                  Pour demander une indemnisation à la suite d’un viol, vous avez trois possibilités :

                  • Constitution de partie civile et demande d’indemnisation au moment du procès pénal (devant la Cour d’assises ou devant la Cour criminelle)

                  • Demande d’indemnisation devant le juge civil, une fois le jugement du juge pénal rendu

                  • Demande d’indemnisation auprès du  Fonds de garantie des victimes .

                Viol commis sur une personne majeure

                Le viol est une atteinte sexuelle avec pénétration commise sans le consentement de la victime. Il s’agit d’un crime puni par loi. Toute personne victime de viol en France peut alerter les services de secours et porter plainte à la police ou à la gendarmerie.

                Attention

                Cette page présente la situation de l’agression sexuelle sur une personne majeure.

                Si le viol est commis sur une victime de moins de 18 ans, les règles applicables sont différentes.

                  Il y a viol lorsqu’un acte de pénétration sexuelle ou un acte bucco-génital est commis sur une personne, avec violence, contrainte, menace ou surprise, c’est-à-dire sans son consentement.

                  La pénétration sexuelle peut être une pénétration vaginale, anale ou bucco-génitale, effectuée par le sexe, les doigts, une autre partie du corps ou un objet.

                  La contrainte peut être physique ou morale.

                  Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des actes de violence pour qualifier un acte de pénétration sexuelle de viol.

                  Il suffit que la victime n’ait pas donné son consentement, ou qu’elle n’ait pas été en état de donner une réponse claire.

                  À savoir

                  Le fait d’imposer un acte sexuel avec pénétration à une personne constitue un viol, même si les personnes sont en couple. Il peut donc y avoir viol entre époux, concubins ou partenaires de PACS.

                  Il y a viol dans les situations suivantes  :

                  • Acte de pénétration sexuelle imposé à une personne qui est rouée de coups par son agresseur (viol avec violence)

                  • Acte de pénétration sexuelle imposé à une personne qui est retenue de force dans un lieu fermé, mais sans être frappée (viol avec contrainte physique)

                  • Acte de pénétration sexuelle imposé à un travailleur par son supérieur hiérarchique, notamment à la suite d’un harcèlement sexuel (viol avec contrainte morale)

                  • Acte de pénétration sexuelle imposé à une personne par un agresseur armé (viol avec menace)

                  • Acte de pénétration sexuelle commis sur une personne qui dort, ou qui est sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, ou qui est vulnérable en raison de son état de santé (viol avec surprise)

                  À savoir

                  s’il n’y a pas eu pénétration, on ne parle pas de viol mais d’agression sexuelle.

                  Si une personne a essayé de violer une victime mais n’y est pas parvenu, à cause d’un élément indépendant de sa volonté (par exemple, la victime s’est défendue ou qu’un tiers est intervenu), il y a tentative de viol.

                  La tentative de viol est punie des mêmes peines que le viol.

                  Alerter la police et la gendarmerie par téléphone

                  En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l’incapacité de parler.

                  En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17.

                  Vous pouvez également contacter le 112.

                  Où s’adresser ?

                  Police secours – 17 (par téléphone)

                  Par téléphone

                  Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                  Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                  Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                  Où s’adresser ?

                  Numéro d’urgence européen – 112

                  112

                  Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                  24h/24h et 7j/7

                  Appel gratuit

                    Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                    Où s’adresser ?

                    Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                    Par SMS au 114

                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                    Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                    Contact possible via :

                    Visiophonie : Je communique en langue des signes

                    Tchat : Je communique par écrit

                    Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                      Il faut se rendre au poste de police ou à la gendarmerie le plus rapidement possible après l’agression pour permettre aux enquêteurs d’effectuer toutes constatations utiles.

                      Alerter la police et la gendarmerie par messagerie instantanée

                      Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                    • Signaler un viol ou une agression sexuelle
                    • Alerter les agents de sécurité des transports en commun

                      Si vous êtes victime ou témoin d’une agression dans les transports en commun, vous pouvez contacter un agent 24h/24, par téléphone au 3117 ou envoyez un SMS au 31177.

                      Vous pouvez également télécharger l’application 3117.

                      Ainsi, la victime est localisée plus rapidement et le déclenchement de l’intervention des agents est facilitée.

                      Vous devez porter plainte pour demander à la justice de rechercher l’auteur du viol et de le condamner.

                      Forme de la plainte

                      Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Gendarmerie 

                      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                      Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                      Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                      Où s’adresser ?

                       Tribunal judiciaire 

                      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                      • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                      La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                      Délai pour déposer plainte

                      Vous avez 20 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                      Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                      C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

                      Plusieurs structures peuvent vous apporter du soutien en tant que victime d’une infraction de nature sexuelle.

                      Le site  Parcours-Victimes  vous guide à chaque étape.

                      Où s’adresser ?

                      Violences Femmes Info – 3919

                      Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, et les témoins de ces violences.

                      Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

                      Ne traite pas les situations d’urgence (ce n’est pas un service de police ou de gendarmerie).

                      Pour les autres types de violences, le 3919 assure une réponse de premier niveau et oriente ou transfère vers un numéro utile.

                      Par téléphone

                      39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile en métropole et dans les DOM)

                      Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7

                      Appel anonyme

                      Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone

                      Où s’adresser ?

                      116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                      Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                      Par téléphone

                      116 006

                      Appel gratuit

                      Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                      Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                      Par courriel

                      victimes@france-victimes.fr

                      Où s’adresser ?

                       Bureau d’aide aux victimes 

                      Vous pouvez aussi faire appel à un avocat si vous souhaitez faire une action en justice.

                      Où s’adresser ?

                       Avocat 

                      Désignation du juge d’instruction

                      Le viol est un crime et un juge d’instruction doit être obligatoirement désigné pour mener l’enquête.

                      Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République lorsque vous déposez une plainte simple.

                      Lorsque vous déposez une plainte avec constitution de partie civile, le juge d’instruction chargé du dossier est désigné par le doyen des juges d’instruction.

                      Recueil des éléments de preuve

                      Différentes sortes de preuve 

                      En dehors des traces ADN et des éventuelles blessures, toutes les autres preuves que vous avez vous-même recueillies peuvent être examinées par la justice.

                      Il peut s’agir de témoignages, captures de sms, mails, enregistrements de conversations même à l’insu de l’auteur, vêtements.

                      Preuves médicales

                      Il est important de préserver tous les indices (empreinte, traces ADN…) qui pourraient servir à identifier l’auteur des faits et à le faire condamner en justice.

                      Il faut conserver les vêtements portés au moment de l’agression et éviter de vous laver.

                      À la demande des policiers ou gendarmes, vous pouvez être examinée par un médecin. Il examine les éventuelles blessures et recherche des traces ADN. Le médecin peut également rechercher toute trace de drogue qui vous aurait été délivrée par l’auteur du viol (de type GHB ou drogue du violeur ). Le médecin doit vous délivrer un certificat médical indiquant si vous avez ou non des lésions.

                      Un test de dépistage du Sida et, si nécessaire, un test de grossesse pourront être réalisés.

                      Droit à un avocat

                      Si vous êtes victime de viol, vous avez le droit d’être assisté par un avocat à toutes les phases de la procédure judiciaire.

                      Votre avocat peut être présent à toutes les confrontations entre vous et la personne suspectée d’avoir commis le viol, et à toutes vos auditions par les services de police ou par le juge.

                      Où s’adresser ?

                       Avocat 

                      À noter

                      vous pouvez bénéficier d’une aide financière pour payer vos frais d’avocat, grâce à l’aide juridictionnelle, si vous remplissez les conditions de ressources.

                      Vous pouvez obtenir des conseils pour la préparation de votre dossier et sur l’aide juridictionnelle auprès de la maison de justice et du droit.

                      Où s’adresser ?

                       Maison de justice et du droit 

                      Si le juge d’instruction estime qu’il existe assez d’éléments pour considérer qu’il y a eu viol, l’affaire sera renvoyée devant une Cour d’assises ou devant une Cour criminelle. Cette décision ne dépend pas des parties au procès.

                      Audience publique

                      En principe, les procès qui se déroulent devant la cour d’assises et devant la cour criminelle sont publics, c’est-à-dire que n’importe qui peut assister aux audiences.

                      Mais même si le procès est public, il est interdit de diffuser vos images ou des renseignements sur votre identité, sans votre accord écrit.

                      Le non-respect de cette règle est punissable d’une amende de 15 000 € .

                      Huis clos à la demande de la victime

                      Si vous souhaitez que le procès ne soit pas public, alors il est possible de demander qu’il n’y ait dans la salle que les personnes directement impliquées dans l’affaire (victimes, accusés, témoins…).

                      Cela s’appelle le huis clos.

                      Le tribunal peut accepter votre demande et ordonner le huis clos, mais il n’est pas obligé de le faire.

                      Peine de base

                      L’auteur d’un viol encourt une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle.

                      Cette peine peut être alourdie lorsque le viol a été commis avec des circonstances aggravantes.

                      Peines en cas de circonstances aggravantes

                      La peine maximale est de 20 ans de réclusion criminelle dans les cas suivants :

                      • L’auteur du viol est un ascendant, une personne ayant autorité sur la victime (enseignant, employeur…) ou une personne abusant de l’autorité que lui confie ses fonctions (policier…)

                      • L’auteur du viol vit en couple avec la victime

                      • L’auteur du viol a drogué la victime

                      • L’auteur du viol était sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants

                      • L’auteur du viol est entré en contact avec la victime par internet

                      • La victime était particulièrement vulnérable (personne infirme, malade, enceinte, démunie)

                      • Le viol a été commis sur une personne qui se prostitue, y compris de façon occasionnelle, dans l’exercice de cette activité

                      • Le viol a été commis en présence d’enfants mineurs

                      • Le viol a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente

                      • Le viol a été commis à raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle (réelle ou supposée) de la victime

                      • Le viol a été commis avec l’usage ou la menace d’une arme

                      • Le viol a été commis par plusieurs personnes agissant comme auteurs ou complices

                      Le viol est puni de 30 ans de réclusion criminelle s’il a entraîné la mort de la victime.

                      Le viol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité s’il a été précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d’actes de barbarie.

                      Peines complémentaires

                      Le juge peut également condamner l’auteur à une ou plusieurs des peines complémentaires suivantes :

                      • Injonction de soins dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire

                      • Interdiction de séjour dans certains lieux (par exemple, le domicile de la victime) pour 10 ans maximum

                      • Interdiction d’exercer une fonction publique

                      Peines applicables en cas d’absence de discernement

                      L’auteur d’un viol, qui est déclaré pénalement irresponsable en raison d’un trouble temporaire provoqué par une consommation excessive de substances psychoactives, peut être condamné pour cette consommation.

                      La peine applicable est de 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                        Si le viol a été commis avec des actes de torture ou de barbarie, ou s’il a entraîné la mort de la victime, la peine applicable est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                          La peine varie selon que le viol a été commis avec des actes de torture ou de barbarie, ou s’il a entraîné la mort de la victime.

                          Lorsque l’auteur du viol a déjà été déclaré pénalement irresponsable pour un meurtre, en raison d’un état provoqué par la même consommation volontaire de substances psychoactives, la peine applicable est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                            Si la personne, qui a déjà été déclarée pénalement irresponsable pour un meurtre, a commis le viol avec des actes de torture ou de barbarie, ou si le viol a entraîné la mort de la victime, la peine est alors portée à 15 ans de réclusion criminelle et 150 000 € d’amende.

                                Casier judiciaire

                                La condamnation pour viol est inscrite au casier judiciaire de la personne reconnue coupable, et son nom est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

                                Pour demander une indemnisation à la suite d’un viol, vous avez trois possibilités :

                                • Constitution de partie civile et demande d’indemnisation au moment du procès pénal (devant la Cour d’assises ou devant la Cour criminelle)

                                • Demande d’indemnisation devant le juge civil, une fois le jugement du juge pénal rendu

                                • Demande d’indemnisation auprès du  Fonds de garantie des victimes .